Paralysie faciale
Il s’agit d’une atteinte du nerf facial responsable de la motricité des muscles de la face.
On distingue :
Les paralysies faciales périphériques sont dominées par la paralysie faciale dite a frigore. Il s’agit de la plus fréquente des paralysies faciales périphériques. Elle s’accompagne souvent de douleurs de la région mastoïdienne, s’installe brutalement et est le plus souvent constatée le matin au réveil. Elle ne s’accompagne d’aucun autre symptôme. Elle est le plus souvent secondaire à une atteinte virale sur le nerf. Le traitement est symptomatique visant à protéger l’œil, parfois associé à un traitement antiviral et systématiquement une kinésithérapie de la face. L’évolution est le plus souvent favorable, mais le degré de récupération est imprévisible.
La paralysie faciale périphérique peut être secondaire à :
Le traitement est adapté à celui de la cause.
Une paralysie faciale d’apparition progressive sans aucune tendance à la récupération doit laisser évoquer la possibilité d’une origine tumorale.
Le bilan de la maladie est clinique et permet de quantifier le degré de paralysie, de rechercher d’autres symptômes neurologiques.
En fonction de l’orientation clinique, des examens complémentaires seront demandés (audiométrie, impédancemétrie, IRM cérébrale, électromyogramme).
Les paralysies faciales centrales se caractérisent par une atteinte de la partie inférieure du visage. Elles sont secondaires à un accident vasculaire cérébral, une tumeur cérébrale, une atteinte infectieuse cérébrale, une sclérose en plaques.
Le bilan impose une imagerie par scanner cérébral et IRM cérébrale.
